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 Les Chroniques d'un sale caractère.

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Les Chroniques d'un sale caractère. Rangvide

DOSSIER ETUDIANT
Filière : Filière :: Sports Sorciers
Description ::
Bons Points : Bons Points :: 171
Kimberlie J. McCormick
Kimberlie J. McCormick

Messages : 1791

Double Compte : Neville Londubat
Situation Amoureuse : En couple avec Kakyo Hideyoshi. Etonnant hein !

Sorts Connus :
Aguamenti,
Calmos Pacificatum,
Defodio,
Episkey,
Failamalle,
Incarcerem / Lashlabask,
Revigor,
Spero Patronum,
Confringo,
Periculo Pugno,
Contusionus Encontusiono,
Protego,
Subcingulus,
Locomotor Barda,
Pointe au Nord,
Inflamarae,
Folloreille,
Rictussempra,
Tarentallegra,
Jambencoton,
Purée de Pois,
Assurdiato,
Recurevite

Inventaire : Essence de Dictame (x2)
Philtre de Requinquance,
Potion Contraceptive,
Potion Miracle du Bon Docteur Magouille (x3),
Grimoire de la Luxure,
Lait de poule Miracle du Bon Docteur Magouille (x2),
Tequila Magouillita,
Horloge des Familles
MessageSujet: Les Chroniques d'un sale caractère.   Les Chroniques d'un sale caractère. EmptyLun 18 Fév 2013 - 23:19

L’hiver était plutôt rude cette année. La neige tombait abondement sous d’épais flocons qui, en un rien de temps, avec recouvert le Manoir McCormick d’une couverture d’un blanc immaculé. L’immense jardin s’était figé sous le gel, et la propriété semblait encore plus isolée du monde avec les routes non-salées pour l’occasion vu le peu de trafic de Moldu dans leurs moyens de transports particuliers dans les environs. Seuls les rafales de vents donnait un semblant de vie en faisant, du mieux qu’elles pouvaient, bouger les branches gelées des arbres, et en changeant les directions prises par les tombées de neige de façon très violente.
Mais à l’intérieur du Manoir, les habitants étaient tous très loin de la fraicheur et du côté désagréable des vacances de Noël. Madame Jules McCormick, comme bonne-mère au foyer, extériorisait son surplus d’énergie en frottant et en s’acharnant à tout nettoyer dans sa gigantesque demeure. A cause du temps qu’il faisait, l’hyperactive Jules ne put faire son jogging habituel du matin, ce fut dans une envie trop importante d’évacuer qu’elle fut incapable de se donner à cœur joie dans son rôle de mère, alors que la chose qu’elle aimait le plus dans sa vie c’était d'être auprès de son grand garçon, et de s’occuper de sa jeune fille. Elle s’essuya le front en levant son regard vers le grand escalier qui montait à l’étage, sachant très bien, dans un sourire, que ses deux enfants adorés étaient ensemble dans une des chambres.
Au même moment, une jeune enfant à la peau dorée était assise en tailleur sur l’épais matelas du lit de son frère ainé. Celle-ci le fixait, les sourcils froncés et les lèvres pincés, alors qu’il était très concentré sur ses devoirs de vacances. Ses cheveux châtain étaient dressées sur son crâne en des petites boucles serrées dans un gros chouchou bleu ciel, et son air renfrogné n’avait rien à voir avec la petite robe et les collants en laines qui étaient bien trop « fille » pour elle. Non, elle ne fixait pas Andrew pour rien.
Andrew McCormick était rentré la veille à la maison familiale pour la première fois depuis qu’il avait commencé sa première année à Poudlard, et Kimberlie, qui n’avait que 9 ans, était particulièrement jalouse de la situation. L’an dernier, elle avait fait preuve de magie pour la première fois lors d’une de ses incapacité à gérer son hyperactivité aux tendances colériques en fracassant la table basse du grand salon en bois brute d’un coup de poing, et maintenant ça faisait trop longtemps qu’elle attendait d’entrer dans la célèbre école de magie d’Ecosse. Ce fut quand elle croisa ses bras devant elle, qu’Andrew leva ses yeux de son devoir plongeant son regard bleuté dans le regard noisette de sa petite sœur :

- Tu ne veux pas aller voir Maman ?

Elle grimaça, mais sans lui répondre. Elle avait toujours été jalouse de son frère si intelligent, si beau, et si parfait, et le voir ainsi, près de sa baguette magique et ses livres de cours, elle se sentait plus irritée que jamais.

- Je suis occupé là, Kim… Je ne peux pas jouer avec toi. dit-il en replongeant son regard dans son livre de Potion.
- Espèce d’intello ! Tu as encore deux semaines, mais tu commences déjà le lendemain de ton retour à la maison !
- Je veux juste vite finir mes devoirs pour passer du temps avec ma petite sœur préférée.
dit-il avec un sourire amusé, sachant parfaitement que lui répondre ainsi ne pouvait que la mettre d’avantage de rogne.
- Pfff ! C’est surtout encore un moyen de jouer le Monsieur Parfait devant Papa et Maman ! lança-t-elle ensuite en le pointant du doigt.
- Arrêtes de raconter des carabistouilles, Kim.
- Carabistouilles... ? Carabistouilles ?! Ça veut dire quoi « carabistouilles » ? T’es vraiment trop nul !


Elle se braqua et quitta la cambre en trombe tout en claqua la porte avec une force qui n’était pas celle d’une fille de son âge et de son gabarit ( à croire qu’elle était fait pour les sports « violents » demandant de la force. ). Elle ne supporta pas d’être une nouvelle fois inférieure intellectuellement face à Andrew.
Pendant ce temps, un grand et élégant homme noir apparut dans un transplanage dans le Hall du Manoir. Il frissonna en frottant la neige de sa robe noire de sorcier à la façon caban porté sur un costard noir, pour ensuite hausser la voix :

- Je suis rentré. Il y a quelqu’un ?

Ce fut à ce moment précis que sa femme descendit les marches deux par deux avec une aisance hallucinante avec un large sourire, la tenue peu recherchée et la coiffure négligée. En dévalant les marches, elle retirait ses gants en plastique pour ensuite se serrer contre son mari. Zaccarias ne put s’empêcher de sourire tant que Jules illuminait sa vie avec son sourire, sa spontanéité, et son énergie à toutes épreuves. Il l’embrassa.

- Qu’est-ce que tu faisais au juste avec ces gants ?
- Le ménage. J’étais en train de javelliser la salle de bain avant que tu arrives.
- Tu sais qu’on a du personnel pour ça.
s’amusa-t-il des extravagances de sa femme.

Le rire de Jules McCormick éclata dans tout le Manoir avec joie. Kimberlie en fut attirée. Elle savait qu’il y avait que son père qui pouvait rendre sa mère aussi joyeuse, même si elle était habituellement une femme épanouie et souriante. Kim ne pleurait pas, mais elle était peinée par cette honte, cette sensation de ne jamais valoir autant que son frère dans cette famille. Elle avait donc besoin de Papa et Maman comme n’importe quelle gamine de son âge.
Alors qu’elle descendait les escaliers, elle entendait peu à peu la conversation de ses parents toujours enlacés, leurs regards comme hypnotisés l’un par l’autre :

- Ma journée ? commença Zaccarias. Quelque chose de complètement dingue ! Une affaire morbide… et pourtant très importante pour le département des Catastrophes et des Accidents magiques.
- Tu es Ministre maintenant. C’est normal que tu es de grandes affaires à hautes responsabilités.
- Je n’imaginais pas quelque chose dans ce genre pour une première affaire à ce rang. Un groupe de magie clandestine expérimentale, planqué dans une boutique dans un quartier moldu de Londres, a laissé échapper un sort. Toutes les personnes dans les alentours sont devenus nécrophages. Le cimetière du coin était dans un tel état… Puis beaucoup de victimes étaient moldus alors…
- Ça veut dire quoi nécrophage ?


Kimberlie fixait ses deux parents de son air trop sérieux pour une enfant de 9ans. Comme avec son frère, elle détestait voir ses deux parents avoir des conversations d’adulte lorsqu’elle était dans les parages, même si à ce moment précis, ils n’étaient pas censés savoir qu’elle était à deux pas.

- Bonsoir Kimberlie. dit Zaccarias en posant sa main sur le crâne de sa fille avec tendresse.
- Ce n’est pas important Kim chérie ! s’écria Jules avec son légendaire sourire. Tu veux bien dire bonsoir à ton père ? ajouta-t-elle en remarquant le silence pesant de sa fille.
- Bonsoir Papa. finit-elle par dire d’un ton neutre à la limite de la froideur.
- Qu’est-ce qui t’arrive ?

Son père s’était agenouillé devant elle, le rendant presque un peu moins intimidant qu’en temps normal. Son regard noisette, le même qu’elle, la fixait avec la bienveillance discrète du père humble qu’il était :

- Tu veux bien me le dire ?
- Andrew fait toujours tout pour me rabaisser !
avoua-t-elle-même si c’était particulièrement exagéré. Il veut que j’ai l’air nullos devant toi et Maman.
- Oh, Kim…
laissa échapper sa mère en joignant ses mains devant sa poitrine l’air attristé devant le complexe de sa fille.
- Mais qu’est-ce que tu racontes comme âneries ?

Le regard de la jeune métisse resta méfiant. Zaccarias McComrick était un bon père, et elle le savait. Pourtant, elle s’était toujours demandée qui est-ce qu’il préférait entre ses enfants. Elle fronça légèrement les sourcils, croisant de nouveau ses bras devant elle.

- Tu es une McCormick, Kimberlie. Tu n’as pas à te sentir inférieur à n’importe qui, même à ton propre frère. Comme lui, tu es une McCormick. Tu feras de grandes choses, et je suis fier de toi.

Un instant, elle n’eut pas de réaction, mais soudain, un sourire d’enfant apparut sur ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller d’une joie innocente. Elle sauta dans les bras de son père et se fit soulever avec une facilité déconcertante. Jules suivit son mari dans les rires et les joies de la famille.

Les yeux ouvert, il faisait encore nuit. Kimberlie mit un moment pour se rappeler qu’elle n’était plus un enfant, et que ce n’était pas dans le Manoir familiale qu’elle dormait mais dans la chambre d’étudiant à Mysteria Lane qu’elle partageait avec Griselda, la Folle au Lethifold qui marmonnait encore dans son sommeil. Elle fronça les sourcils. Elle savait que c’était le week-end porte ouverte au parents à la WoW qui approchait, qui avait dû lui faire rêver de cette époque. Comme quoi, avant que son père se rende compte qu’elle n’était pas une flèche, c’était plutôt sympathique la relation qu’ils avaient tous les deux. Kimberlie savait qu’il l’aimait, mais surtout qu'il était déçu, terriblement déçu. Elle se retourna dans son lit dans une grimace.

Elle est loin la McCormick censée faire de grandes choses… N'est-ce pas Papa ? pensa-t-elle avant de rechercher du mieux qu’elle pouvait le sommeil. [/justify]
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