Sujet: Discours & Magouille... Mar 6 Déc 2011 - 1:54
Le bâtiment de Sports & Loisirs Sorciers, reconnaissable à ses imposantes colonnes de marbre immaculé, était ce jour là non loin du quartier résidentiel. On avait cependant peine à le distinguer derrière la foule compacte qui en faisait plusieurs fois le tour. Au milieu de la file, un malheureux dormait, les bras posés sur un panneau stipulant : « à partir de ce point, deux heures d’attente ».
Pourquoi diable les gens s’entassaient-ils ainsi ? Cela venait probablement du fait que, tout les vingt mètres, les étudiants étaient fouillés par des gorilles chauves, en cape et lunettes noires. Au bout de ces contrôles, se tenait un petit guichet. A l'intérieur, une secrétaire aux cheveux blonds fixait la foule avec froideur.
A la grande surprise des étudiants, qui avaient tous payé leur inscription le mois précédent, un nouveau paiement était demandé sous prétexte que l’intégralité des chèques avait été perdue. Pire, ceux qui n’avaient pas l’argent nécessaire sur eux se voyaient offrir un bien étrange marché :
-Comment ça donner mon corps à la science ? pesta une troisième année en furie. Je n’ai pas envie de laisser mon corps à des expérimentations après ma mort !
-Qui vous a dit que c’était après votre mort ? siffla la secrétaire d’une voix glaciale.
L’étudiante eut l’air outré, mais l’employée reprit avant qu’elle n’eut le temps de répliquer :
-Vous payez, ou vous signez la décharge pour laisser votre corps à la science. Votre troisième option est d’abandonner la fac et de ne jamais passer vos AIGLONS.
La malheureuse s’exécuta en râlant.
Une fois cette épreuve terminée, on pénétrait dans un vaste hall. Là se trouvaient une douze escaliers en pierre blanche qui s’élevaient vers les gradins en tourbillonnant.
Sur les murs, de grands portraits de joueurs célèbres ayant fait leurs études à la WoW faisaient des signes de main amicaux aux visiteurs.
-Hey regardez ! lança un étudiant. C’est Ludo Verpey !
-Et Gwenog Jones, la capitaine de l’équipe des Harpies !
-Vive les Harpies ! cria une fille dont le T-shirt était aux couleurs des Zeta Delta Nu, avant de monter les marches de l'un des escaliers.
Un garçon de premier cycle un peu perdu la suivit, et écarquilla les yeux, impressionné : le terrain de l’Université, qui avait abrité de nombreuses rencontres officielles, n'avait rien à voir avec celui de Poudlard. Les gradins de pierre, décorés aux couleurs des différentes fraternités, pouvaient contenir cinq fois plus de spectateurs que celui de l'école, et formaient un gigantesque escalier circulaire, noir de monde, qui descendait à perte de vue. Ces tribunes étaient tellement hautes que les personnes se trouvant en bas semblaient aussi petite que des fourmis. La plupart des anciens connaissait déjà la technique, et regardait le centre du terrain avec des jumelles d'opéra. Les nouveaux, eux, plissaient les yeux dans l'espoir de ne rien manquer.
L'ambiance était à la fête : de longues banderoles ne cessaient de se dérouler du haut des tribunes jusqu'au bas du terrain, puis de s'enrouler, pour à nouveau se dérouler. Elles étaient toutes à l’effigie du doyen de l’université, le bien nommé Dr Magouille, qui, sur les photos, jetait de temps en temps à la foule un clin d’œil complice, avant de lever les bras en signe de victoire.
Un gigantesque doyen gonflable, qui flottait au dessus du stade, déversait sur les spectateurs des prospectus publicitaires de toutes les couleurs. Une jeune fille de premier cycle en ramassa un :
-Vous êtes stressés à cause des examens ? Vous êtes étudiant en Insuffisance Sorcière ou vous avez peur de le devenir ? Vous avez mal aux dents, aux pieds ? Achetez la Potion Miracle du Bon Docteur Magouille ! Le Remède Miracle du Bon Dr Magouille guérit de tout, même de la bêtise ! lut-elle, les sourcils froncés. Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
-T'as pas fini d'en entendre parler, soupira l'étudiant de deuxième cycle, assis à côté d'elle, avant de se replonger dans ses jumelles pour voir ce qui se passait au bas du terrain.
Là, une longue estrade d'ébène flottait, sur laquelle étaient installés les treize professeurs de la WoW. C’était une assemblée de femmes coincées et de barbus mystiques à la mine austère… à l’exception du professeur situé tout à gauche, un peu en retrait : ce gros bedonnant à la coupe au bol tanguait sur son tabouret bancal en se curant le nez avec son gros doigt. Il semblait hypnotisé par le ballon de baudruche en forme de doyen qui jetait son ombre sur le stade.
Le stade finit par se remplir. Une fois tout ce petit monde installé, un long silence se fit, à peine troublé par les murmures impressionnés des premières années. Tout le monde se pencha, afin de ne pas perdre une miette du discours… …mais rien ne se passa.
Après quinze bonnes minutes d’attente, la secrétaire blonde du guichet, qui avait rejoint les professeurs, se leva. Elle frappa dans ses mains, et un pauvre hère déguisé en bouteille de Potion Miracle fit son entrée et se mit à danser seul, au pied de l’estrade. Puis la blonde agita sa baguette. Aussitôt, une musique insipide s'éleva dans tout le stade. Des voix d'enfants stridentes résonnèrent :
La potion Magouille c’est l’breuvage parfait Avec elle, t’es sûr de finir premier ! Elle est irréprochable mais n’est pas remboursable, Magouille est l’breuvage parfaaaait ! S’il te pousse des verrues C’est que tu l’as dans le… nez ! Magouille est, Magouille est Magouille est l’breuvage parfaaaait !
De longues dizaines de minutes passèrent pendant lesquelles la chanson tourna en boucle, à la grande horreur des étudiants. N’en pouvant plus, quelques sorciers se résolurent à s’auto-infliger le sortilège de Sourd’Oreille.
Lucrécya se boucha les oreilles en grimaçant, et pesta tandis que des dizaines de prospectus colorés se collaient à son visage.
Elle les chassa d'un geste rageur de la main, et du coup, entendit à nouveau la chanson insipide qui passait en boucle depuis ce qui lui semblait être une éternité.
-BORDEL J'EN AI MARRE ! beugla-t-elle.
Elle s'était rendue au terrain de Quidditch avec Connie, la jeune fille qu'elle avait rencontrée au restaurant universitaire. Et, très vite, la surprise et l'excitation qu'elle avait eues à découvrir le terrain de ses futurs matchs s'étaient dissipées devant l'ampleur de la chose.
Le doyen avait de toute évidence un égo démesuré.
On voyait sa tête et son sourire douteux partout. Dans les banderoles, sur les affiches, sur ces saletés de prospectus qui tombaient du ciel, des docteurs Magouille en dessin, en photo ou en gravure, des docteurs Magouille en veux-tu en voilà, des docteurs Magouille de baudruche qui volaient autour des étudiants… Le bon médecin s'affichait partout. Mais nulle trace de la moustache du véritable, qui décidément, se faisait désirer.
Lucrécya soupira, et se mit à s'agiter sur son siège. Elle n'avait jamais eu beaucoup de patience, et tout ce bruit autour d'elle ne l'aidait pas. Elle commençait à sentir sa fureur monter, aussi elle prit en mains Séraphine, sa batte qu'elle gardait toujours à sa ceinture, et la fit mouliner dans les airs pour se défouler.
-J'EN AI MAAARREUH ! C'EST QUAND QUE CA COMMENCE ?!
Elle assomma au passage plusieurs étudiants de la rangée de devant. Connie la regarda avec des yeux ronds, mais Lucrécya ne le remarqua même pas, et se rassit avec rage. Des tas de publicités multicolores se déversèrent alors sur son crâne.
-RHA !
Elle les chassa d'un revers de main.
Puis, pour essayer de passer le temps, elle tenta de retrouver Malicia ou Marcus à travers la foule compacte qui l'entourait. Elle se pencha en avant, et après de longues minutes de scrutage, elle aperçut son mari, en contrebas. Hélas, il était bien trop loin pour qu'il puisse l'entendre, et elle avait oublié de recharger son miroir à double face. Elle haussa les épaules… et sentit ses poils se hérisser. A côté de Marcus, ce n'était pas cette sale fouine de Malefoy ?!!
Lucrécya hurla à plein poumons. Elle se leva, et tenta de descendre à travers les gradins. Mais il y avait tant de monde qu'elle se fit bien vite repousser, et sans le vouloir, elle se retrouva assise à sa place initiale. De rage, elle donna un coup de batte au malheureux assis à sa gauche.
-Ohmondieuohmondieuohmondieu ! Je suis un monstre ! cria Malicia.
Les femmes qui l’entouraient sursautèrent et tournèrent la tête vers l’adolescente, qui cachée dans les toilettes de l'Excellence sorcière, respirait dans un sac en papier kraft. Malicia avait passé les quelques instants qui séparaient son départ précipité du restaurant universitaire de l’annonce, à se demander ce qui lui était passé par l’esprit et pourquoi elle avait été suffisamment désespérée pour suivre un des plans tordus de Lulu. Elle se releva, tira un peigne de sa poche et se recoiffa en se considérant dans le miroir des sanitaires, le regard vide.
Puis elle partit attendre devant la fontaine centrale que Djidane la rejoigne en mâchonnant un ourson en guimauve. Le chinois ne tarda pas à venir à sa rencontre et lui tendit un bouquet de pâquerettes cueillies à la va-vite :
-Pour bien démarrer notre rencard ! annonça-t-il en souriant.
Malicia rougit et bafouilla un remerciement. Elle était vraiment une horrible personne. Ils marchèrent en parlant de tout et de rien. Malicia, d’habitude bavarde, parlait peu et riait nerveusement, taraudée qu’elle était par sa mauvaise conscience. Mais Djidane, d’un naturel affable, parla pour deux. Ils finirent par arriver au bâtiment des sports. Malicia ouvrit des yeux affolés : bon dieu, c’était déjà suffisamment difficile comme ça, il fallait en plus qu’elle tienne pendant… Elle lut le panneau sur lequel un élève semblait dormir depuis longtemps… 2 heures ?!
La main de Mali plongea dans sa cape et se cramponna de toutes ses forces à son sac de papier kraft :
-Ohmondieuohmondieuohmondieu…
-C’est super beau, hein ? C’est là que je fais mes études ! fit Djidane.
-Ohmondieuohmondieuohmondieu…
-Oui, ça fait toujours ça la première fois qu’on voit le bâtiment ! Et toi, tu fais tes études dans qu’elle filière ?
-EXCELLENCE ! cria Malicia avec mauvaise humeur.
Djidane sursauta. Les joues de la métisse virèrent au pivoine :
-Pardon, je… je suis toute émue ! mentit-elle en bredouillant.
-Pas de souci, je comprends ! fit Dji, en lui faisant un clin d’œil. Waw, quelle foule ! On va pas se taper ça hein ?
Il prit la main de Mali et la tira à l’arrière du bâtiment :
-En venant visiter ce matin, j’ai découvert cette entrée, réservée aux joueurs…
Les deux amis se faufilèrent dans un couloir étroit et parvinrent à un escalier de service. Ils y montèrent et arrivèrent au milieu des gradins. Mali ouvrit grand les yeux : le stade était immense, aussi grand qu’un stade de coupe du monde. Elle se reçut un tract publicitaire sur la figure et le décolla :
-Potion Magouille ? Boarf, non merci !
-Viens Malicia ! l’appela Dji depuis un banc, en tapotant une place à côté de lui.
-Deux secondes, s’il-te-plaît ! lui répondit Mali, en sondant la foule.
Au milieu d’étudiants déchaînés et impatients, Flint et Malefoy passaient le temps comme ils le pouvaient. Alors que Drago tenait un discours à Rufus sur l’importance de l’honneur dans une famille fortunée, Marcus regardait à travers les jumelles qu’il venait d’arracher aux mains d’un troisième année ivre mort.
-Oh ben tiens, c’est pas Bouftout là-bas ?
Marcus désigna Malicia, qui se trouvaient plusieurs gradins plus loin, sur sa gauche.
Drago grimaça :
-Qui diable s’en soucie ? Laisse-la donc où elle est, Flint !
Marcus haussa les épaules et posa les jumelles à côté de lui. Après avoir attendu à peine deux secondes, Drago s’en saisit :
-Je ne prends pas ces jumelles pour voir où elle est, mais pour guetter l’arrivée de notre bien aimé Doyen.
-Tu fais c’que tu veux, Male….
-Non mais regarde-la, avec sa chevelu…son horrible tignasse dorée et cette robe affriolante, le coupa Drago.
-Je croyais que tu voulais pas voir Bouftout. Grogna Marcus.
-Je suis tombé dessus par hasard !
Drago plissa les yeux :
-Et qui est donc cet espèce d’asiatique ? Non, mais l’on croirait rêver, il lui passe le bras autour des épaules ! Je viens de la quitter et elle se laisse déjà courtiser ?! Elle n’a donc aucune dignité ?!
-Qui n’a pas de dignité, mon cher ? fit la voix de sa fiancée.
Drago leva les yeux et bondit sur ses pieds:
-Personne, Amour de ma vie !
Mylénie, qui, visiblement incommodé par l'odeur des autres élèves, avait placé sur son visage un mouchoir brodé, lui tendit la main, et il la baisa.
-Laisse-moi te présenter mon ami le plus proche, l’ex capitaine de Quidditch des Serpentards, Marcus Flint, fit-il en désignant ce dernier.
Le capitaine tendit la main à Mylénie, mais la jeune femme fit comme si il n'était pas là:
-Et que fais-tu au milieu de la foule, comme un vulgaire bourgeois ? siffla-t-elle. Notre loge nous attend.
-Mais je suis avec mon camarade et...
La jeune femme claqua des doigts avec mauvaise humeur. Drago se tourna vers Marcus et haussa les épaules:
-Ce que femme veut...
-Sympa ta nana, ironisa Marcus.
Drago le fusilla du regard, et partit rejoindre sa fiancée, qui remontait les gradins.
-Dis Mali, tu connaîtrais pas un certain "Gros Bobby" ?
Mali, qui sondait toujours la foule, le regard inquiet, tourna la tête vers Djidane.
-Je connais un Gros Henry... Il est... juste là-bas!
Elle désigna un colossal garçon qu'elle connaissait de Poudlard, aux vêtements tâchés de sauces diverses, qui dévorait un porc grillé entier piqué au bout d'une brochette. Afin de se désaltérer, l'ogre saisit une bouteille d'huile d'olive qu'il but directement au goulot. Djidane frissona de dégoût :
-Euh... c'est peut-être lui... attends moi quelques secondes s'il-te-plaît...
Mali regarda Djidane s'éloigner et s'approcher de l'ami de Lucrécya. D'ailleurs où diable était-elle passée ? Elle saisit son miroir et prononça le nom de son amie. L'objet miroita un moment, mais aucun visage n'y apparut. Malicia rangea l'objet : avec tout ce boucan, Lulu ne devait pas l'avoir entendue. Une main ensanglantée se posa sur son genou et elle hurla:
-AAAH!
Son petit copain factice était revenu:
-Mais qu'est-ce qu'il t'es arrivé?
-L'autre ogre a voulu me bouffer le bras!
Malicia agita sa baguette et un bandage de fortune s'enroula doucement autour du bras de Djidane.
-Tu as essayé de lui donner à manger ?! Il faut être suicidaire !
-Non, j'ai voulu lui donner ça...
Djidane tendit un étrange paquet malodorant à Malicia. Celle-ci l'ouvrit et écarquilla les yeux. Elle saisit le malheureux Djidane par le col et s'exclama à voix basse :
-Des Amanites Distoïdes ?! Mais c'est illégal! Tu es trafiquant?! Tu fais parties des Triades ? Ohmondieuohmondieohmondieu...
Djidane secoua vivement la tête, horrifié:
-Mais non, c'est... bredouilla-t-il. C'est pour entrer dans une Fraternité...
Malicia se passa la main sur son visage :
-C'est même pas la peine de me dire laquelle, j'ai deviné...
Djidane se rassit à côté d'elle et frotta sa main endolorie :
-Bon, je crois que je me suis trompé de personne.
Il regarda derrière lui :
-Peut-être que de tout là-haut, j'apercevrais Gros Bobby... Tu veux venir avec moi ?
Mali réfléchit quelques secondes : décidément ce rencard virait de plus en plus au cauchemar... Elle n'allait sûrement pas commencer son année en dealant des champignons ! ... D'un autre côté, de là-haut, elle aurait peut-être une chance de localiser son ex.
-Comment peux-tu traîner avec ce genre de personne ? ronchonnait Mylénie en se freyant tant bien que mal un passage dans les gradins. Il a l'air si... pauvre!
-Les Flint font partie des cent familles les plus riches d'Angleterre! répliqua Drago, qui montait les marches quatre à quatre derrière elle.
-Et bien celui-là ne fait pas honneur à sa famille, je te le dis! pesta sa fiancée.
Brusquement, elle stoppa, et Drago manqua de se prendre les pieds dans les froufrous de sa robe en soie. Il soupira :
-Que se passe-t-il, Amour de ma vie ?
Il monta une marche et se figea : en face de lui, Malicia et son affligeante conquête orientale se tenaient devant eux.
Malicia, toute pâle, semblait avoir vu un fantôme. Elle regardait Mylénie avec stupeur. Finalement, elle se tourna vers lui :
-Salut Drago! fit-elle d'une toute petite voix.
Le sang de Drago ne fit qu'un tour. Il préféra regarder ailleurs.
-Tu es Malicia, c'est bien cela ? siffla la voix de sa fiancée.
Malicia hocha la tête et prit la main du chinois :
-Et voici, Gédane, mon petit ami!
Djidane sourit de toutes ses dents et fit un petit coucou de la main :
-Euh... moi, c'est Djidane. Salut les gens! Belle journée, hein ?
La froideur de ses interlocuteurs ne lui fit pas perdre son sourire. Le chinois regarda Mali, dont le regard passait avec anxiété de Mylénie à Drago. Mylénie les toisait tous les deux, et Drago semblait absorbé par le troisième cochonnet que Gros Henry, bien plus bas, engloutissait avec bon appétit. Finalement, Mylénie prit la parole et tous sursautèrent.
-Je ne vois vraiment pas pourquoi tu en faisait tout un plat, Drago ! Elle est insignifiante. fit-elle avec un petit rire.
Elle saisit la main de son fiancé et avança, le nez en l'air, forçant Malicia et Djidane à s'écarter pour leur ouvrir le chemin.
Malicia se retourna, poings serrés, sur le passage de son ex :
-Sérieusement, Drago ? Même pas un "Bonjour" ?! cria-t-elle.
Mais les deux étaient déjà loin.
-Ils étaient sympas! fit Djidane, toujours souriant. Tu les connais bien ?
Mali s'essuya une larme au coin des yeux et se retourna vers Dji avec un petit sourire :
-Bon, alors Gros Bobby, tu disais ?
Elle considéra la foule avec minutie.
-Rho c'est marrant, j'avais pas remarqué que tu avais des mèches ! fit soudain Djidane.
Mali considéra avec étonnement une mèche de ses propres cheveux qui virait au noir.
-Mais qu'est-ce que... ? murmura-t-elle.
-Oh tiens, ça doit être ce gars-là, je te parie! lança Dji, en désignant dans la foule un mastodonte qui prenait à lui tout seul un banc entier et tenait sur ses genoux une gigantesque Pizza.
Djidane Silver Tasadur
Messages : 356
Situation Amoureuse : En froid avec la sobriété
Sorts Connus : Rubeum Nasum
Inventaire : Amortentia,
Potion Miracle du Bon Docteur Magouille
Gros Bobby n’était pas content. Gros Bobby n’était vraiment pas content. On lui avait dit d’attendre sagement ici pour récupérer ce qui lui était dû et sa vengeance serait terrible… Gros Bobby mangerait le manteau de Titus pour se venger ! Oh ca oui ! Il ne fallait pas se moquer de Gros Bobby, Oh ca non ! Gros Bobby était très colère ! Olala très Colère.
Et comme pour illustrer ses propos, le gros bonhomme habiller d’un poncho rouge et d’un chapeau mexicain assorti frappa son poing contre la pompom girl a sa droite qui ne cessait d’hurler.
- Donner moi un M ! Un A ! Un G ! un …AIE !!!
La jeune femme tomba de quelque gradins, secoua la tête et recommença son manège.
- GROS BOBBY PAS CONTENT !!!! Hurla alors l’ogre.
C’est a ce moment la que l’asiatique et que Malicia passèrent a coté de lui, la jeune fille tira sur le t-shirt du jeune homme.
- Je crois...que c'est ce…truc ?
Elle eu une expression de dégout et reporta son attention a la foule, ou était donc Drago…Aaaah Drago. *Aaaa…Drago, vois ou j’en suis arriver depuis que tu m’as quitter …Je finirai sans doute droguer, comme mon petit ami de fortune…Ahh Dragoooooo..*
- mais...peut on en être sur?
Malicia sursauta, fis un geste négliger de la main
- Hein ? Ah ! … Ba qui veut tu que ca soit d’autre, il est gros, il s’apelle Gros Bobby, il est pas content. - Ouais, mais c’est peut être une ruse !! - Une ruse ? - Ouais ! - Euh Zitane, tu es bien mignon mais… - Si, ça se trouve c’est une ruse !
Malicia excédé, arracha des mains de Djidane le paquet de champignons et accouru vers l’ogre et lui lança a la figure.
- Tien ! Profite ! Au revoir ! - PAS SI VITE ! TOI VOULOIR ENTRER DANS CLAN ! TOI DEVOIR FAIRE COMME MOI !
Comme pour illustrer ses propos, il piocha dans le petit sac, en retira en champignon, et le lanca dans sa bouche avant de le mâcher lentement.
- Ah non mais… - SI ! TOI MANGER ! - Non mais…je ne veux pas rentrer dans votre fraternité ! C’est mon ami qui veut! ohmondieuohmondieuohmondieu !! - …Gros Bobby est confus…
Djidane de son coté, pensant que la voix été libre et qu’il s’agissait bien de Gros Bobby, que le deal était fait, et que chacun aller pouvoir assister au discours tranquillement s’approcha toute dent dehors et posa son bras atrophier sur l’épaule de Malicia
- Lui ton copain ? - Euh…oui ! Répondis la métisse… - Moi confus ! Moi pas aimé être confus ! Vous deux aller manger Champignon ! Sinon Personne dans fraternité
Quelques minutes plus tard
Malicia regardait en l’air ! Un hippogriffe dans le ciel faisait une danse étrange dans le ciel. De la fumée rose sortait des fesses de la créatures pour écrire les mots « Je t’aime Malicia. Drago. » Malicia fut prise d’un fou rire incontrôlable et se mis a pleurer, avant que son rire ne résonne encore dans les oreilles de Djidane, la tête sur ses genoux, un filet de bave sur sa jupe.
- Je t’aiiiimeuh Melissa !
Elle regarda un instant Djidane avant de répondre a son tour.
- Moi Aussi je t’aime Zitane !!! On aura plein de bébé métisse asiatique ensemble !!
"Magouille est, Magouille est, Magouille est l’breuvage parfaaaait !"
Lucrécya rageait intérieurement, tandis que la chanson publicitaire de la Potion Miracle du bon docteur Magouille passait pour la quarante-septième fois. A cause de cette foule compacte d'étudiants –tous plus grand qu'elle de vingt centimètres minimum-, elle ne pouvait pas bouger de sa place. Elle se sentait oppressée et impuissante. Et elle détestait se sentir oppressée et impuissante.
Elle regarda à travers les lunettes d'opéra qu'elle avait volé à son voisin de gauche, trop occupé à gémir en tenant son nez ensanglanté. Oui, c'était bien ce gnome aux cheveux gominés, à côté de son Marcus ! Mais, ne pouvant rien faire d'autre, elle se contenta de grommeler en voyant cet abruti accueillir sa toute nouvelle copine aussi blonde, blanche et méprisante que lui, Mélanie de Fier Cassepieds, ou un truc du genre, Lucrécya ne se rappelait plus trop.
-Non mais j'te jure quel enfoiré mais j'te jure si je pouvais passer j'te jure quel sale quart d'heure Séraphine lui ferait passer à cet espèce de face de scroutt non mais vraiment j'te jure…
Grace à ses jumelles, elle suivit sans en perdre une miette le déplacement de Drago et de Miss Pimbêche). Lorsque soudain…
-CRÉNOM D'UN BALAI ! Mali et Djidane !
En effet, sa meilleure amie, accompagnée, comme Lulu lui avait conseillée, du jeune chinois de 14 ou 17 ans (on s'y perdait dans cette histoire !), dévalait les marches du gradin, non loin. Et ce sans se rendre compte qu'à quelques mètres, son ex et Miss Pimbêche montaient le même escalier. Et, fatalement, les deux couples se croisèrent.
Lucrécya n'entendit pas le peu de mots qui s'échangea, mais rien qu'à voir la tête déconfite de Malicia, et celle beaucoup plus satisfaite de Miss Pimbêche, elle comprit l'essentiel. Elle devait aller consoler son amie.
Mais, avant toute chose, elle devait la venger. Elle sentait Séraphine picoter dans sa main, prête à agir. Elle soupira, regrettant d'avoir laissé son balai avec ses bagages… mais qu'à cela ne tienne !
Lucrécya se leva, les sourcils froncés, les dents serrées. Il fallait qu'elle atteigne l'escalier central, pas si loin de sa place. Tous les escaliers communiquant entre eux, il lui suffirait de courir pour rejoindre le blondinet et sa greluche. Alors, juste un petit saut, ça ne devrait pas être si difficile !...
Prenant son inspiration, elle sauta sur son siège, prit son élan, et bondit autant qu'elle le put.
Chances de Lulu de réussir à atteindre l'escalier avec son saut :
Lucrécya Rincevent a effectué 1 lancé(s) d'un (CARTE CHANCE.) :
Lucrécya, qui avait fermé les yeux au moment de sauter, hurlait encore alors que ses pieds avaient touché le sol depuis de longues secondes.
Elle ouvrit un œil… puis un autre.
-J'ai… réussi ?! lança-t-elle, un peu surprise.
Elle se tâta les bras, comme pour se trouver des blessures imaginaires. Mais en vain : elle allait parfaitement bien et avait parfaitement réussi son saut !
Mais elle n'avait pas le temps de s'auto-congratuler : elle avait une meilleure amie à venger ! En grognant et en bousculant brutalement les étudiants qui descendaient s'installer sur les gradins, Lulu courut aussi vite qu'elle le put vers l'escalier qu'avait emprunté plusieurs minutes plus tôt Malefoy, et qui menaient vers les tribunes privées.
Dès que Lucrécya eut passé la porte plaquée or par laquelle son ennemi juré était passé, elle sut qu'elle n'avait rien à faire là. C'était un petit salon rond à la moquette de velours rouge, éclairé par un beau lustre de cristal. Aux murs, on avait accroché de luxueux miroirs hors de prix, ainsi que des tableaux d'antan, représentant des scènes champêtres. D'ici, on n'entendait aucun bruit de l'extérieur, ce qui n'était pas pour déplaire à Lulu, qui avait la chanson de la potion Magouille qui tournoyait en boucle dans la tête.
Devant l'étudiante, se dressaient sept portes dorées et finement ciselées. Mais il n'y avait aucun moyen de les différencier les unes des autres. Lulu haussa les épaules, prit Séraphine bien en mains, et frappa de toutes ses forces sur une au hasard. La porte se fendit avec fracas, et la jeune fille passa alors son visage dans le trou :
-Mâââââlefoy ! C'est le grand méchant loup qui vient te chercheeeer ! susurra-t-elle, en esquissant un sourire diabolique.
Un hurlement aigu lui répondit : ce n'était pas la voix de Drago, mais celle d'un garçon précieux et rondouillard que Lulu n'avait jamais vu, et qui était jusqu'alors confortablement installé dans un fauteuil moelleux.
-P… Prenez-tout mon argent ! Mais laissez-moi en vie ! glapit le malheureux.
-Oups, désolée, je me suis trompée !
Lulu agita sa baguette, et reboucha le trou d'un Reparo.
Elle fronça les sourcils, et fusilla du regard la porte juste à côté :
-Je suis sûre que c'est celle-là !
Elle défonça à nouveau la porte, et passa sa tête au travers :
-Je vais souffler et souffler, et…
Elle s'interrompit en réalisant que cette loge-ci était totalement vide. Tout en retournant au centre du boudoir circulaire, elle soupira, prit une longue bouffée, puis hurla de sa voix éraillée :
Inventaire : Glace à l'Ennemi,
Potion Miracle du Bon Dr Magouille (x6),
Lait de Poule Miracle du Bon Dr Magouille (x3),
Tequila Magouillita (x3),
Manuel du Bon Petit Vétérimage
Un léger sourire aux lèvres, Titus observait depuis son estrade le jeune sorcier asiatique et la petite métisse, aux moyens d'une paire de jumelles. C'est bien, mon gars. Première phase accomplie, songea-t-il en voyant que Dji avait rempli sa mission. Enfin, remplie était un bien grand mot : il avait tout de même fallu que le chinois emmène avec lui sa petite amie, histoire de lui tenir la main.
-Tu me déçois, Djidane... Que vais-je bien pouvoir faire de toi ?
Nonchalamment, il se roula une clope, l'alluma avec sa baguette, et réfléchit posément au problème. Cela faisait un petit moment qu'il se tenait là, observant de loin les moindres faits et gestes du jeune asiatique afin de constater s'il menait à bien sa mission.
-Hé, t'as pas vu le panneau ? Il est interdit de fumer ici !!
Il s'était passablement ennuyé, et le seul moment digne d'intérêt avait été la rencontre de Dji et sa copine avec le joli brin de blonde accompagnée d'un jeune rat peroxydé. Même le fait que le jeune sorcier ait failli perdre un bras, dans sa tentative d'accostage de ce qui semblait être un troll des collines allaité aux anabolisants et amateur de cochon grillé n'avait pas suffi à l'empêcher de bailler.
-C'est vraiment une honte, ces gens qui se croient tout permis !!
Toutefois, il fallait bien reconnaitre que le petit avait ingurgité les champis sans broncher... Alors que faire ? Que faire, que faire, que faire...
-En plus, tu sais que la nicotinagie est dangereuse pour la santé d'autrui ! On peut choper la dragonellose ! Non mais vraiment, y'en a qui devraient apprendre à lire les pann... Sans quitter la foule de yeux, Titus brandit sa baguette et envoya un sort sur le dit panneau : il affichait à présent ZONE FUMEUR. A la place du NON au milieu, ne subsistait plus qu'un impact fumant.
-Tu disais ? -Heuu... que je devais apprendre à lire les panneaux. 'Scuse-moi, je vais changer de place... -C'est ça, barre-toi.
Tirant quelques bouffées supplémentaires, Titus prit finalement sa décision. Il allait jouer le jeu, et faire passer Dji à la deuxième phase. Seulement les choses allaient passablement se corser... Il surprit alors une conversation entre plusieurs étudiantes venant du gradin inférieur au sien.
-Je te juuure ! Je l'ai vu !! Il me regardait par la fenêtre en train de me changer !! J'aurais juré qu'il avait la bave aux lèvres !! -Tu dis n'importe quoi... Depuis quand les loups-garous reluquent-ils les filles dans leurs chambres ?? -C'est peut-être une nouvelle espèce... On en saura plus quand les cours vont commencer.
Au fil de la conversation, Titus blêmissait à vue d’œil, les tripes nouées. D'un mouvement brusque, il se leva. Il n'y avait plus un instant à perdre, sa décision était prise : il devait changer de place sur le champ ! Hors de question de rester près d'une bande de gonzesses qui n'allaient certainement pas tarder à parler chiffon et maquillage !! Il se dirigea vers un autre gradin en trébuchant dans sa hâte. Trouvant une place malgré les protestations de la foule, il s'assit, respirant à nouveau. Il voulut alors reprendre le fil de ses pensées, sans y parvenir : cette histoire de loup-garou l'intriguait un tantinet...
Marcus Flynn
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Situation Amoureuse : tout va bien ! Ma femme va revenir, que j'vous dis !
Marcus s'ennuyait ferme. Malefoy était parti avec sa nouvelle péta…euh… fiancée, Lucrécyachou était introuvable, cette chanson horrible passait en boucle, sans parler de ce discours qui ne venait toujours pas…
Il soupira, et se pencha vers son fils :
-Encore une fois, on reste entre gaillards, Rufus…
Le bébé babilla, en portant à sa bouche un prospectus de la potion Miracle.
Soudain, deux étudiants patibulaires, couverts de cicatrices, encore plus grands et plus musclés que Marcus, s'installèrent de part et d'autre de son siège. Le moins costaud, celui à sa droite, lui adressa un sourire douteux.
-Alors mon gars, tout va bien ?
Marcus considéra la question, puis hocha la tête mollement.
-Mouais.
Le colosse de gauche fit craquer ses phalanges. Son ami reprit :
-Nous sommes la Pi Alpha Fi. Nous t'avons remarqué. Nous sommes intéressés.
Son acolyte bougea sa tête histoire de faire craquer son cou.
-L'épreuve d'entrée aura lieu ce soir dans nos locaux. Mais avant, il nous faudra juste une preuve de ta bonne foi, une toute petite épreuve de rien du tout…
Le mastodonte qui n'avait rien dit fut secoué d'un rire gras et inquiétant.
Marcus esquissa un sourire en coin. La Pi Alpha Fi était la fraternité la plus virile de la WoW, et il lui tardait de faire ses preuves. Finalement, ce discours allait se révéler être plus intéressant que prévu…
Enfoncé dans un épais fauteuil de velours, Drago soupira.
-Et tu te rappelles de Charlotte ? Je l'ai amenée avec nous pour qu'elle puisse assister à ce grand moment! Après tout, elle est comme notre premier enfant.
Drago jeta un coup d'œil morbide à une vieille poupée aux yeux brulés et aux cheveux épais que Mylénie avait posée entre eux.
Soudain un grand fracas se fit entendre hors de leur loge personnelle et les deux sursautèrent.
Ils regardèrent avec inquiétude le contenu de leurs verres de jus de citrouille s'agiter à mesure que les coups résonnaient au dehors. Des cris d'effroi leurs parvinrent aux oreilles.
-Ce sont ces pauvres! Ils nous attaquent pour poser leurs sales frusques dans nos petits salons! s'insurgea Mylénie.
Drago grimaça : les bruits lui rappelaient étrangement quelque chose. Mais quoi ?
-Mais fait quelque chose, Drago! glapit soudain Mylénie. Tu ne vas pas rester là alors que l'on s'apprête à nous détrousser!
Drago ne faisait pas le fier : quelle que soit la chose qui était en train d'attaquer les lieux, il la connaissait et ne préférait pas se retrouver en face. Il se leva et regarda à travers la baie vitrée qui les séparaient de la foule des étudiants.
-Nous pourrions peut-être sauter par la fenêtre ? suggéra-t-il d'une voix hésitante.
Brusquement, une voix éraillée, qu'il ne connaissait que trop résonna non loin de leur porte:
-MAAALEFOY ! SORT DE TON TROU SI T'ES UN HOMME !
Un éclair de fureur traversa les yeux du blondinet : Rincevent! Elle et sa maudite batte devaient probablement vouloir en découdre avec lui, et très probablement au sujet de Malicia! Pour qui se prenait-t-elle ? Il avait été totalement dans son bon droit d'agir comme il l'avait fait! Cette bougresse osait venir le défier ici ?
Il saisit sa baguette et fit quelque pas vers la porte. Finalement il se retourna, se précipita sur son fauteuil et s'y enfonça, sous les yeux éberlués de sa fiancée : il valait mieux rester discret. Si cette femme des cavernes commençait par attaquer avec sa batte, il n'avait aucune chance. Mylénie quant à elle se mit à l'insulter copieusement et il lui fit signe d'être plus discrète et de se cacher elle aussi derrière son fauteuil. Peut-être Lucrécya ne les aperce...
La porte vola en éclats et il poussa un cri suraigu.
-Comme on se retrouve Malefoy... susurra Lulu, sa batte mortelle à la main.
-Malefoy ? fit Drago, en mettant un doigt sous son nez, espérant le faire passer pour une moustache. Vous avez dou vous trrrromper, il n'y a pas dé Malefoy ici. Oh régarrrdez derrière vous! Oune coumoulonimbus 4000 !
Il saisit sa baguette et l'agita :
-Fulguris Demonios !
Darius Lestrange a effectué 1 lancé(s) d'un (Dé de duel.) :
Lucrécya fronça les sourcils lorsque Malefoy tenta piètrement de détourner son attention : il pensait vraiment qu'elle était aussi bête que ça ?!
Mais lorsqu'il tendit sa baguette vers elle, son sang ne fit qu'un tour. Les yeux étincelants de colère, elle dégaina sa propre baguette, lançant son sortilège en même temps que son ennemi :
-Contusionus Incontusiono !
Lucrécya Rincevent a effectué 1 lancé(s) d'un (Dé de duel.) :
Drago se prit le sort en plein dans le ventre et se pencha sous le coup. Il fut projeté en arrière et se retouva plaqué contre la baie vitrée sous les cris de Mylénie. Avec un bruit de verre que l'on essuie, il glissa doucement le long de la vitre, laissant une longue traînée de gel pour les cheveux derrière lui, et tomba à terre, sonné, la tête la première contre la moquette épaisse du sol.
-Va... me... le ... payer... Rincevent... bredouilla-t-il avant de s'évanouir.
-C'est plus Rincevent, c'est Flint ! cracha Lucrécya.
Elle rengaina sa baguette dans la poche de sa cape. Se rapprochant du corps inconscient du blondinet, elle lui donna de petits coups de pieds dans le bras pour voir s'il réagissait. En vain : son Contusionus Encontusiono l'avait mis complètement K.O. Lulu esquissa un sourire en coin.
-Ça t'apprendra à faire souffrir Mali, siffla-t-elle.
Elle tourna la tête vers la nouvelle copine de Drago. Cette dernière était encore plus jolie en vrai qu'en photo : elle avait de jolies boucles d'un blond presque blanc, des yeux bleus qui lui mangeaient le visage, et le teint de porcelaine qu'on attendait d'une jeune fille de son rang. On l'avait sanglée dans une robe de soie bouffante, pleine de nœuds, de voiles, de rubans et de froufrous, dans laquelle elle n'aurait pas pu s'extirper seule, même si sa vie en dépendait. Pour l'heure, elle couinait derrière son fauteuil, brandissant devant elle une horrible poupée d'antan aux yeux arrachés, comme s'il s'agissait d'un bouclier.
-Laissez-moi tranquille, sale rombière ! Ne me souillez pas de vos mains de miséreuse !
-J'comptais pas utiliser mes mains, ricana Lucrécya, en levant sa bonne vieille batte.
Séraphine s'abattit avec fracas sur le crâne de la riche héritière, qui alla rejoindre son fiancé sur la moquette, aux pays des rêves.
Lucrécya afficha un sourire satisfait, puis tourna les talons : il lui fallait à présent retrouver Mali, pour voir comment elle se sortait de sa rencontre avec ces deux abrutis pédants.
Marcus Flynn
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Situation Amoureuse : tout va bien ! Ma femme va revenir, que j'vous dis !
Marcus berçait doucement Rufus, tout en détaillant la foule autour de lui. La Pi Alpha Fi lui avait donné une mission, et il en serait digne. Il se demandait juste qui serait sa victime : c'était comme choisir un seul chocolat à Honeydukes…
Il en était là de ses réflexions, lorsqu'il vit sa femme courir sur l'escalier, à deux mètres de sa place.
-Lucrécya-chou ! cria-t-il.
La jeune fille tourna la tête, et stoppa net :
-Ah, Marcus ! T'aurais pas vu Malicia ?
Le gaillard secoua la tête.
-Prête-moi ton miroir à double sens, faut que je la trouve ! reprit Lulu avec empressement.
-Qu'est-ce qui se passe ? s'enquit son mari, en sortant de sa cape une petite glace de poche.
-C'est à cause de Malefoy et de sa nouvelle copine !
-Ah, Vilénie ! Tu l'as rencontrée aussi ?
-Et comment !
Elle désigna Séraphine, qui, à sa ceinture, était éclaboussée de sang. Les deux se mirent à rire grassement. Puis Lulu prit le miroir de Marcus.
-Malicia McGuire ! récita-t-elle.
Le miroir grésilla un moment. Puis l'image en gros plan de Malicia apparut dans la glace.
-Héééééé Lustucruuuuu ! fit la voix suraiguë de la métisse. Ca va bieeeeeeen ? Moi ça va biiiiieeeeeeen !
Marcus fronça les sourcils :
-Tu as bu, Bouftout ?
Les yeux injectés de sang de Mali se rapprochèrent davantage :
-Hééééééé Marcus est là aussi ! Gitane ! Regarde ! Marcus est là aussi ! Héhéhé…
-Tu es complètement saoule ! reprocha Lucrécya.
-C'est pas vrai ! J'ai pas bu ! Pourquoi… pourquoi…
La jeune fille fondit en larmes :
-Pourquoi vous dites ça ?!
-Mali, calme-toi, j'arrive ! Tu es où ?
Mais ce n'était plus l'image de Malicia dans le miroir : c'était un jeune chinois aux yeux mi-clos, qui, un sourire vague aux lèvres, commandait :
-Alors pour moi ça sera un menu Maxi McGo avec supplément frites, et un menu Happy Métamorph avec un spécial Minerva ! Et vous n'oubliez pas la sauce ketchouille cette fois, hein !
Marcus sentit Lucrécya se crisper de fureur. Aussi il posa une main amicale sur son épaule :
-Laisse-moi faire.
Il lui prit le miroir et regarda dedans :
-Ok, un Maxi McGo avec supplément frites, un Happy Métamorph et un Spécial Minerva.
-Et sauce ketchouille !
-Et sauce ketchouille, bien entendu. J'vous livre ça où ?
-Euh… Ici !
L'image du miroir montra des gradins noirs de monde. Une banderole à l'effigie du docteur Magouille clamait : "tribune 5B, rangée 78 ". Lucrécya sauta au cou de son mari :
-Merci Marcus ! Je file la rejoindre !
-Tu veux prendre Rufus ? proposa le jeune homme, en désignant le mignon petit bébé qui dormait dans ses bras.
Lulu esquissa une petite moue de dégoût :
-Non.
-Tu sais, il faudra bien que tu apprennes à t'en occuper, un jour !
-J'ai pas le temps ! A tout à l'heure !
Lucrécya fila aussi vite qu'elle était venue. Marcus la regarda s'éloigner en soupirant.
Escortées par un petit ventripotent au regard porcin, deux infirmières identiques, girondes et portant chacune deux chignons roux, considéraient les dégâts commis dans le petit salon où Mylénie et Drago gisaient en gémissant:
-Nom d'un botruc à pattes jaunes, en v'la un beau bazar, Javotte!
-Comme tu dis, Margotte, répondit sa jumelle en secouant la tête. J'avions pas vu ça depuis le dernier match de Quidditch!
Elle leva sa baguette :
-Vaudrait mieux qu'on fasse quelque chose…
-Tu as raison, au labeur !
Elle et sa sœur formèrent un nuage sous le corps de Mylénie et la soulevèrent hors du sol.
-Et l’autre ? demanda le petit gros en pointant Drago.
-Il tombera pas plus bas… répondit Javotte. On revient le chercher tout à l’heure.
Les infirmières quittèrent la pièce.
Quelques minutes plus tard, ne les voyant pas revenir, l’adolescent bedonnant s’approcha furtivement de Malefoy et se pencha vers lui :
-T’es mort ?
Un gémissement lui servit de réponse.
Soudain, le garçon sursauta : deux infirmières étranges venaient d’apparaître dans l’embrasure de la porte : le bas de leur visage était caché par un masque, leurs blouses étaient trop petites, et leurs jambes n’étaient pas rasées…
-Où sont Javotte et Margotte ? demanda leur interlocuteur, suspicieux.
-Elles sont occupées. Cracha l’une des « jeunes femmes » avec une voix gutturale.
-Et maintenant, dégage! Fit l’autre en pointant sa baguette sur lui.
-D’accord ! couina le garçon en se précipitant hors de la pièce.
Restées seule, les « infirmières » agitèrent leurs baguettes et soulevèrent Drago de terre.
Malefoy ouvrit un œil vaseux :
-Qui… êtes-vous ?
L’une des femmes ricana :
-Petite forme, Malefoy ? T’inquiète pas, on va bien s’occuper de toi…
L’autre tira de sa blouse un seringue emplit d’un liquide bleu et bouillonnant :
-Une petite piqûre de rien du tout et quelques « examens de routine » te feront le plus grand bien !
"Elle" planta la seringue dans le bras du malheureux blondinet, qui tourna de l’œil. Les accompagnantes transplanèrent, emportant Malefoy en ricanant.
Les cheveux emmêlés, la robe sans dessus dessous, Malicia haranguait les foules, debout sur un banc des gradins, sous les rires incontrôlés de Djidane. -VOUS L'AVEZ VU! hurla-t-elle en pointant avec des yeux de folle le Magouille gonflable. C'EST LE GRAND SHABOUBOU!!! LE CHATIMENT DES DIEUX!!! IL EST VENU POUR NOUS TUER TOUS!!! Elle se tourna vers le ballon géant et écarquilla les yeux : le ballon ne cessait de croître, et le sourire du docteur se transformait en monstrueux rictus plein de dents. L'horrible vision fonça droit sur Mali qui tomba de son banc, sous l'oeil heberlué de l'assistance. Mali se mit à se tortiller par terre: -JE SUIS TOUCHEE!!! J'AI SUBI LE CHATIMENT!!! JE VAIS MOURIR ET... RHA J'AI CHAUD!!! Elle se releva prestement et entreprit d'ôter sa robe. Une main ferme l'en empêcha: -Mali! Mais qu'est-ce que tu fous ? Tu te prends pour ton abruti de frérot, Ezzechiel?! Lucrécya considéra le visage trempé de sueur de son amie qui la fixa en tanguant: -LE tigre... murmura-t-elle. Elle repoussa Lucrécya, tira sa baguette qu'elle avait piquée dans ses cheveux dorés et menaça la foule avec : -FAITES PENITENCE!!! C'EST LE CHATIMENT!!! LA FIN DU MONDE ARRIVE!!! FAITES PENITENCE, JE VOUS DIT!!! -Mais arrête! Lucrécya se mit à courir après Malicia et finit par la plaquer au sol. Elle se tourna vers l'assistance qui considérait la scène avec amusement: -C'est bon, le spectacle est terminé! Elle tira Malicia hors des gradins, alors que la malheureuse hurlait toujours des paroles insensées.
Lucrécya tirait une Malicia déchaînée, à travers les couloirs déserts du bâtiment Sports et Loisirs.
-ILS ME REGARDENT ! ILS ME REGARDENT TOUS !
-Mais oui Mali.
-LA MARQUE EST SUR MOI ! ILS ME RETROUVERONT PARTOUT… AAAH !
-Mais oui Mali.
-ILS ONT MARQUE MES VETEMENTS ! JE DOIS TOUT ENLEVER, C'EST LA SEULE FACON DE LEUR ECHAPPER !
-Mais oui Mal… NON !
Lucrécya tira vers le bas la robe de Mali, que cette dernière tentait de faire passer par-dessus sa tête.
-Mais qu'est-ce qui te prend, crénom d'un balai ? T'as bu une fiole de venin de Poülhõpô ou quoi ?
Malicia fondit en larmes pour la douzième fois depuis que son amie l'avait tiré hors du stade.
-Le… le… lutin à écailles ! Il a dit que Drago ne voudrait plus jamais de… de… de moiiiii !
Lucrécya soupira. A ce moment précis, Malicia ressemblait étrangement à son frère Ezzechiel, accro à l'herbe magique de l'Oncle Bob: cet été, Lulu était allée rendre visite à son amie, et était tombée sur le jeune homme entièrement nu, assis en tailleur au milieu du jardin, en pleine conversation avec une ruche bourdonnante d'abeilles, qui le piquaient à qui mieux mieux.
Mais Mali n'était pas du genre à prendre des substances illégales : quand elle avait un rhume, elle refusait même la potion antitussive de Mémère Calinou parce qu'elle contenait une lichette d'alcool !
Alors il ne pouvait y avoir qu'une seule explication : c'était Djidane, cet ado attardé chinois, qui avait poussé son amie à faire n'importe quoi ! Et bien soit, il tâterait de Séraphine dès qu'elle le recroiserait !
Mais pour l'heure, Lucrécya devait faire sortir Mali d'ici.
Ce qui n'était pas des plus faciles, parce que non seulement la métisse était très remuante, et refusait de temps en temps de bouger pour crier et pleurer, mais surtout parce que chacune des issues du bâtiment étaient gardés par les gorilles musculeux qui les avaient fouillés quand ils faisaient la queue. Apparemment, Magouille ne tenait pas à ce qu'on puisse rater son discours.
-Il faudra que je demande à Marcus de me raconter, murmura la jeune fille. Mais avant, faut que je t'amène au dispensaire !
Elle ne savait pas où exactement était ce dispensaire, mais elle croyait se rappeler que c'était quelque part dans le quartier résidentiel, d'après la carte qu'on lui avait donné lors de l'inscription.
Lulu tira de plus belle Malicia, qui se roulait par terre, et l'amena vers une salle de cours, aux murs de marbres, entièrement vide.
-Parfait !
Elle ouvrit l'une des innombrables fenêtres de la pièce, vérifia qu'il n'y avait personne au dehors, et y poussa Malicia, avant de sauter à ses côtés.
Soudain, alors que le soleil n’allait pas tarder à disparaître et que quelques étoiles se distinguaient déjà dans le ciel, la musique entêtante stoppa net.
Des trompettes pompeuses s'élevèrent pour annoncer le début du discours tant attendu. Le ventre du doyen gonflable s'ouvrit pour déverser sur les pauvres étudiants des trombes et des trombes de confettis dorés et argentés. Tous toussèrent et râlèrent, alors que Magnus Magouille faisait son entrée.
Le doyen leva les mains en signe de triomphe, et s'avança sous les huées et les sifflets du public, qui l'attendait depuis une bonne heure. Il se lança un sortilège de sonorus, et s'installa devant le pupitre au centre de l'estrade.
-Merci, mes amis, merci ! lança-t-il, apparemment inconscient de l'animosité ambiante.
Il remit en place son haut-de-forme, lissa sa moustache, et lança un clin d'œil à la secrétaire blonde, assise avec les professeurs. Il sortit de la poche de son veston coloré quelques fiches, et commença à lire :
-Bienvenue à la Wizardry & Occult Witchcraft University !
Il releva les yeux de son discours :
-Tout d'abord, je tiens à saluer tout particulièrement la jeune et ravissante Nastasie Krapull, ma secrétaire mais aussi et surtout ma maîtresse depuis de longues années ! N'est-elle pas jolie ? Je l'ai honoré deux fois ce matin même !
La secrétaire blonde se frappa la paume de la main contre le front, et les étudiants de premier cycle froncèrent les sourcils, se demandant où ils étaient tombés.
-Ensuite, je tiens à faire taire une bonne fois pour toutes les rumeurs à mon sujet : je suis doyen depuis cinq années déjà, et j'entends encore que l’on murmure que j'aurais causé la mort de mon prédécesseur ! Alors soyons clairs, mes petits amis : oui, il avait reçu un cageot entier de Potion Miracle de ma composition, oui, quelqu'un l'a forcé à tout boire d'un coup, mais personne ne peut prouver que c'est moi ! Héhé, et toc !
Un silence glacial s'ensuivit, aussi le docteur enchaîna sans plus attendre :
-Mais, pour prouver que je suis un doyen moderne, commençons à instaurer un dialogue entre nous. Je répondrais donc à quelques unes de vos interrogations. Quelqu'un a-t-il une question ?
Avant que quiconque n'ait eu le temps de réagir, un homme gras aux traits ahuris monta sur l'estrade et leva un doigt boudiné. Il était à l'évidence trop vieux pour être étudiant, mais portait néanmoins un bermuda trop petit et un T-shirt trop étroit, ainsi qu'une casquette à l'envers.
-Moi, j'ai une question, mon bon docteur, articula-t-il en détachant chaque syllabe, récitant un texte qu'il ne comprenait à l'évidence pas. J'ai si mal au dos, si mal au ventre, et en plusseuh je suis si bête ! Que dois-je faire ?
-Ah ah, mais c'est très simple, très cher étudiant ! lança Magouille d'une voix enjouée. Prenez-donc une bonne potion Miracle !
Le doyen tendit une bouteille douteuse à "l'étudiant", qui la but cul sec.
-Oh, miracleuh ! lâcha aussitôt ce dernier, sans grande conviction. Je n'ai plus mal nulle part, je suis beaucoup plus intelligent, et j'ai mêmeuh perdu mes kilos en trop ! La Potion Miracle du Bon Docteur Magouille guérit vraiment de tout !
Soudain, le malheureux sembla s'étrangler, et son teint vira au jaune citron. Il s'effondra par terre, sous le regard effaré de l'assemblée, et des professeurs, qui secouaient tous la tête d'un air désolé. Le docteur Magouille fit comme si de rien était, et, après avoir donné de petit coups de pieds au malade pour qu'il tombe de l'estrade, il se plaça à nouveau derrière son pupitre :
-Oui, la Potion Miracle guérit de tout, même de la bêtise ! clama-t-il avec force sourires et clins d’œil insistants. Et pour un prix modique ! N'hésitez pas à en abuser ! Il y a-t-il d'autres questions ?
De nombreuses mains se levèrent dans le public, mais Magnus Magouille les ignora :
-Personne ? Bon, passons alors à la suite.
Il tassa ses fiches, et baissa les yeux dessus.
-Mmh… ça c'est ennuyeux, je vais passer. Mmh, ça aussi… Pff… Non mais c'est désolant! Qui m'a pondu un discours pareil ? Oh, j'en ai ras-le-haut de forme ! Adieu !
Il jeta ses fiches à terre, et s'en alla sans demander son reste, sous le regard effaré de tous. Un murmure outré passa dans les gradins du stade. Un des professeurs se leva, et ramassa les fiches. C'était un homme austère, borgne et un peu inquiétant. Il considéra le public avec mépris, avant de se faire un sonorus.
-Je suis Acerbus Sancoeur, professeur de Sciences Sociales Sorcières. Vos cours commencent demain matin, ne soyez pas en retard. Les recrutements pour les fraternités commencent officiellement à partir de maintenant. Au revoir et bonne fin de journée.
Il partit à son tour, suivi par tous ses collègues.
La musique publicitaire résonna à nouveau dans le stade, et la mascotte en forme de bouteille de Potion Miracle, restée seule en bas de l'estrade, se remit à danser frénétiquement.
Inventaire : Glace à l'Ennemi,
Potion Miracle du Bon Dr Magouille (x6),
Lait de Poule Miracle du Bon Dr Magouille (x3),
Tequila Magouillita (x3),
Manuel du Bon Petit Vétérimage
Titus ferma les yeux, soupirant d'aise : le chapelier fou avait finalement renoncé à son discours improbable. Il y avait pourtant de quoi être sceptique. En effet, l'année dernière, le doyen les avait gratifié d'un speech de 2 heures, dont 1 heure et 20 minutes sur l'importance pour le sorcier étudiant de se couper régulièrement les ongles des pieds...
-Bon bah, c'est pas comme si j'allais m'en plaindre, fit innocemment le jeune sorcier en voyant le stade se vider peu à peu. Il se leva et entreprit de remonter les gradins jusqu'au sommet.
-Il est temps de prendre l'air, fit-il en scrutant longuement l'horizon nocturne. Portant ses doigts à sa bouche, il émit alors un long sifflement lugubre, dont l'écho se perdit dans le lointain.
Jet de chance pour que Titus puisse appeler son sombral
Titus Reynolds a effectué 1 lancé(s) d'un (CARTE CHANCE.) :
Inventaire : Glace à l'Ennemi,
Potion Miracle du Bon Dr Magouille (x6),
Lait de Poule Miracle du Bon Dr Magouille (x3),
Tequila Magouillita (x3),
Manuel du Bon Petit Vétérimage
Le manteau claquant au vent, une santiag posée négligemment sur un des bancs, Titus attendait la venue de son sombre palefroi... Lorsque soudain un cri strident retentit dans le ciel. Ben, pensa Titus interloqué, c'est quoi ce bor...
Sa pensée fut brutalement interrompue par l'attaque déchainée de l'auteur du cri, un épervier d'une taille démesurée. Ce dernier, furieux d'avoir été ainsi invoqué par ce jeune humain présomptueux le lardait à présent de coups de serres, et le picorait frénétiquement de son bec crochu. Titus se défendit comme il put, se couvrant la tête de ses bras et poussant des hurlements de rage et de douleur mêlés, sous les rires moqueurs des quelques étudiants qui demeuraient dans le stade. Le visage lardé de griffures, Titus explosa de rage et, brandissant sa baguette, il pétrifia le volatile berserk.
Haletant, il redescendit les gradins en maugréant. Il allait devoir rejoindre sa fraternité à pied et il était plus en rogne que jamais. Un onguent d'essence de murpock ne serait pas du luxe...
Le chinois, qui n'avais pas suivit une seul seconde du discours de Magouille, se reveilla après une petite sieste improviser sur les gradins du stade de quidditch. Il se leva, se frotta energiquement les tempes et les yeux, puis regarda d'un air absent les étudiant quitter le stade avecd précipitation en commentant le discours de Magouille.
- Non mais tu te rend compte, scandalisa une jeune fille de second cycle a lunette, 2 heures d'attente pour 10 minutes de discours dont au moins 9 poure faire de la pub...C'est pire que l'année derniere.
- Naaan mais grave, répondis son ami rousse qui ne semblait pas avoir écouter un traite mot de ce que lui avais dit la première, Putin, en plus Bryan m'attend chez les Alpha Alpha Alpha, tu crois que cette jupe ça ira ? C'est notre premier rancard depuis les vacances quoi...j'suis trop en stresse !
Djidane se mis en position assise et secoua la tête violemment, avant de se rendre compte que celle-ci lui faisait vraiment mal...Fiouuuuuu...que c'était-il passer ? Mais ou était Malicia ? Et son Hamburger il était ou ???
Chance pour que Djidane se soit remis de sa petite experiance au champignons/se rapelle des derniers évenements.
Djidane Silver Tasadur a effectué 1 lancé(s) d'un (CARTE CHANCE.) :